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Donc comme je l'ai déja subtilement fait remarquer, dans quelques minutes ça sera à mon tour de recevoir les "c'est ton anniversaiiiiiire, c'est pas celui dt'a mèrrrrrre", les "ça te fait quel âge déja?", les "22 ans de bétises!!!", les "pleins de bonheur et d'amour et de santé et de cadeaux", brefs toutes ces petites phrases déja entendues 22 fois et auquelles on répond toujours "merciiiiii" avec un grand sourire même si toute la journée tout ce qu'on veut faire c'est se planquer sous un lit en position foetale...

Bon j'exagère bien sur mais, la veille des anniv, corrigez moi si je me trompe, c'est bien LA soirée de l'année (car le soir du jour-même on est souvent euh.. pas en état de réflechir) où les cloches intérieures sonnent l'heure du bilan... Et bref, je ne suis pas ici pour faire un topo sur mes angoisses de jeune vingtenaire célibataire donc je vais résumer cela en un choix de chanson: "That Summer, at home I had become the invisible boy" du groupe the Twilight Sad.

Première lyrics: "Fourteen, and you know..." Et toute personne qui a deja eu quatorze ans se rappelle de ce que c'est non? Cette impression d'être de coté, d'avancer au ralentis, d'être en noir et banc dans un monde en technicolor?

Et donc je me demande: Qu'est ce que cela dit de mon année passée si quand j'écoute cette chanson aujourd'hui, je pense "twenty two, and you know..."...??

Je viens enfin, aprés deux semaines d'attente, de finir de télécharger la saison deux de ce Friends version année 2.0. Et pour fêter la fin de ma vie sociale qui va s'ensuivre, voila une des grands quotes classiques de la saison 1, une de celle qui en trente secondes, vous font aimer une série entière:

“Barney: You dumped a Pornstar?!?!?! Friendship over.

Ted: wh...

Barney: FRIENDSHIP OVER!!!!”

Samedi c'est mon anniversaire mais j'ai reçu mon premier cadeau en avance cette année avec l'annonce de la venue à Paris en Février des Canadiens de Stars dont j'attend la visite depuis oh allez juste deux ans...

Les Stars c'est MON plaisir pas-si-coupable-mais-un-peu-quand-même:

Au premier abord, c'est de la bonne grosse pop chantée par une jeune fille à la voix fragile et un beau blond qu'on imagine fort bien ro-man-ti-que; des histoires d'amour et de séparation, un violon...

Mais surtout, c'est de la classe (Window Bird). Et des mélodies d'enfert (The Night Starts Here). Et des paroles beaucoup plus cynique que les melodies laissent deviner (Your ex-lover is dead, extrait: And all of that time where you thought I was sad/ I was trying to remember your name").

Bref allez je le dis sans honte: les Stars c'est un de mes groupe preferée et moi le 9 février au soir, je sais ou je serai...

"Dr. Kelso: You youngsters. If there is one thing I have learned, it's that you can't schedule love.
Dr. Cox: I think your credit card statement would beg to differ. "

(Traduc:

Dr Kelso: Ho Les jeunes. Si il y a bien une chose que j'ai appris, c'est qu'on ne peut pas prévoir un rendez-vous avec l'amour

Dr Cox: Je pense que ton relevé de carte de crédit prouve le contraire)

Aujourd’hui dans ma voiture j’ai ressorti « Knives don’t have your back », l’album de la chanteuse de Metric, Emily Haines. C’est l’album rêve pour un long trajet bien au chaud dans son mobile,  quand après avoir chanté à tue-tête sur du  Stars, on veut un instant de calme sur la route. Un piano, la voix douce, une de celle qui en a déjà vu beaucoup, et qui te raconte les deux ou trois choses qu’elle a compris sur le chemin… Cet album a été suivi à la fin de l’été par un EP « What is Free to a Good Home », qui vient le compléter avec cinq inédits et un remix.

Poussé par mon adoration de ces deux CDs, j’ai acquis récemment le tout premier solo de la demoiselle, « Cut in Half and Also Double ». Cet album, réalisé en 1996 n’a jamais été commercialisé. Il est euh... très différent de ses futurs petits frères : pas (ou très peu) de piano, une batterie et guitare très présentes, un ton beaucoup plus agressif, bref, cet album annonce beaucoup plus la furie de Metric (même si elle a encore du chemin a parcourir) que la douce pianiste…Ce qui n’est pas forcément un mal non plus. Dommage que la qualité d’enregistrement laisse vraiment à désirer...

En voila un extrait, le furieux « Bore » avec  en comparaison, « Bottom of the World » issus de l’EP de cet été et le (magnifique) clip de « Our Hell » !